Partition de l'arrangement au format PDF pour choeur mixte à 3 voix SAH (Soprano, Alto, et Baryton) de la chanson "L'amour, c'est comme une cigarette" de Bridget Susan Inskip & Florie Palmer, adapté par Michel Mallory, rendue célèbre par Sylvie Vartan en 1981. Partition chorale PDF arrangée par Rémi Aurières
 
Après avoir chanté en 1976, "l'amour, c'est comme les bateaux", Sylvie Vartan utilise une nouvelle analogie en 1981, pour le moins appropriée au caractère éphémère et brulant de l'amour : la cigarette. "L'amour, c'est comme une cigarette" est une reprise de "Morning trains" (autrement appelé "9 to 5") de Sheena Easton, célèbre pour avoir interprété le générique de l'épisode de James Bond "Rien que pour vos yeux". Elle respecte jusqu'à l'orchestration menée par les saxos, le piano et la basse. Julien Doré en fera une reprise remarquée lors du télé-crochet "La nouvelle Star". 
 
L'arrangement donne une large part aux altos qui reprennent la mélodie de Sylvie Vartan pour les couplets et les refrains alors que les Sopranos l'empreintent quelques mesures pour le pont. Les hommes ne sont pas en reste avec de beaux accompagnement dans le style yéyé de l'époque, quelques descentes de septième et surtout ils se joignent à l'homorythmie sur le texte lors des refrains pour une jubilation juvénile et amoureuse. 
 
Tonalité originale de Mi Bémol (Eb) avec modulation finale en Fa (F). Créé pour son accompagnement instrumental original. Guide vocaux enregistrés et disponibles dans l'onglet dédié. Fin nette sur cadence fermée, ajout possible d'un souffle de fumée. Partie piano précisée en notation américaine au dessus de la portée.
 
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L’amour, c’est comme une cigarette : quand la passion s’envole en fumée
Sortie en 1981, "L'amour c'est comme une cigarette" de Sylvie Vartan est l'une de ces chansons qui marquent à la fois par leur mélodie entêtante et leurs paroles qui flirtent avec la métaphore jusqu'à l’embrasement. Plus de quarante ans après sa sortie, ce titre continue de fasciner. Mais pourquoi ? Penchons-nous sur cette déclaration d’amour... enfumée.
 
Une métaphore audacieuse
Dès les premières lignes, le ton est donné :« L’amour c’est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête. »Ici, l’amour est comparé à une addiction, un plaisir coupable, une montée en intensité suivie d’une inévitable retombée. L’image est forte, directe, presque cruelle. Mais elle est surtout universelle. Qui n’a jamais ressenti cet amour passionnel qui consume autant qu’il élève ?
 
Une chanson dans son époque
Dans les années 80, la pop française est en pleine mutation. Sylvie Vartan, ancienne icône yéyé, adopte un ton plus mature, plus introspectif. Cette chanson en est le parfait reflet : elle n’est plus l’idole des jeunes, mais une femme qui a aimé, souffert, et qui regarde l’amour avec lucidité.
La musique elle-même, avec ses sonorités synthétiques douces et mélancoliques, ancre la chanson dans son époque tout en lui donnant une atmosphère presque cinématographique.
 
Un texte simple, mais percutant
Ce qui rend cette chanson aussi marquante, c’est la simplicité de son écriture. Pas de fioritures. Des phrases courtes, des images nettes, des refrains qui restent en tête. Le texte joue avec l’ambiguïté : on parle d’amour, mais aussi de dépendance, de danger, de plaisir éphémère. Une cigarette se consomme vite, l’amour aussi.
 
Une chanson toujours actuelle
Alors que la cigarette est devenue un symbole de danger, voire d’interdit, cette chanson continue de faire mouche. Parce que l’amour, lui, reste un terrain miné, un feu de paille ou un feu sacré selon les histoires.
 
Aujourd’hui encore, "L’amour c’est comme une cigarette" peut résonner chez les jeunes comme chez les nostalgiques, parce qu’elle dit en trois minutes ce que certains mettent une vie à comprendre : l’amour, c’est beau, c’est intense... mais ça peut aussi partir en fumée.